Bienvenue au Népal! 😊
C'est avec un immense plaisir que je fais mes premiers pas au Népal fin février 2021!
Je quittais alors le Myanmar (Birmanie), pays qui m'a accueilli durant un an, pays où j'ai vécu "des confinements" incroyables, "lockdown", dans le partage, au sein de communautés Bouddhistes. Je reviendrai sur cette belle aventure dans une autre publication.
Ici je vous partage mon arrivée au Népal, rendus possible avec l'aide chaleureuse de l'ambassade indienne, à bord d'un avion de rapatriement à destination de New Delhi et destiné à ses propres ressortissants.
Nous étions quelques étrangers à chercher à quitter le Myanmar cependant l'aéroport était fermée et aux mains de l'armée qui a renversé le pouvoir, le NLD, parti démocratique du Myanmar.
Myanmar, mi fevrier, 2021.
Dans ce contexte les libertés individuelles ont été restreintes, mise en place d'un couvre feu, arrêt des télé communications, arrêt des réseaux sociaux, arrêt des journaux locaux etc pour contrôler massivement l'information et sa diffusion, pour arrêter l'ensemble des opposants au nouveau pouvoir en place, opposants au retour du régime militaire, qui etait en place depuis des décennies au Myanmar.
Yangon/Rangoon, capitale économique du Myanmar (Birmanie), mi février 2021.
En direct des manifestations à Yangon ! Photos prises fin février. Les manifestations commençaient à prendre une grande ampleur.
Dans ce contexte très incertain, je cherchais un nouveau pays d'accueil, et le Népal, à ouvert ses frontières fin 2020. J'y ai rencontré des voyageurs au long court, à durée indéterminée, comme moi, d'autres qui souhaitaient continuer à vivre ici, des expatriés, et casi que des locaux, le tourisme ayant casiment cessé créant de grandes difficultés économiques pour tout ceux qui vivent du tourisme.
Katmandou, une ville désormais beaucoup plus calme sans touristes...
Ce temps "d'arrêt" à l'échelle mondiale est une nouvelle façon de vivre et d'appréhender nos vie.
Pour moi, il est, et fût, une opportunité de vraiment baigner et vivre au sein d une nouvelle culture du fait des fermetures des frontières. J'ai eu l'opportunité de vivre un an au Myanmar, au sein de communautés bouddhistes, de faire du volontariat, d'apprendre, de m'enrichir...
Ce temps d'arrêt peut être vécu comme une immense souffrance, où à l'inverse, comme une opportunité de se rapprocher de notre essence profonde pour faire ce qui nous est vraiment essentiel... . D'ouvrir les yeux sur le sens que nous souhaitons donner à la "Vie" et d'incarner nos valeurs, porter nos aspirations, créer notre réalité. Nous prenons le temps de nous "poser" et de réfléchir à ce que nous voulons vraiment créer dans nos vie, à qu'est ce qui est vraiment essentiel.
Des Hindous qui attendent de pouvoir entrer et prier dans le temple Pushpatinath.
Des Babas, les hommes religieux indous... Ou parfois des "escrocs" essayant d'avoir les touristes, comme ce voyageur français sur la photo 😂
Après avoir vécu plus d' un mois à Katmandou, la capitale Népalaise , j'ai souhaité aller m'isoler dans des villages, au coeur d'un Népal encore plus traditionnel.
Village de Ramkok, habitante de l'unique caste du village.
Village de BandipurTrekking à la découverte des villages...
Les filles du village de Bandipur qui travaillent au transport des pierres pour la construction du petit mur de Chine allant au sommet de la montagne.
Traditionnellement, les femmes travaillent généralement jusqu'à leur mariage qui se doit d'arriver au plus tard vers 25 ans. Les études des filles sont ainsi moins importantes, elles sont ensuite vouer à s'occuper des familles, des enfants et de la famille du marié, des tâches ménagères et domestiques comme les repas. L'homme quant à lui ramène l'argent pour que la famille puisse vivre. Chaque personne peut exercer un métier en rapport avec sa caste, et ne peut se marier avec une autre caste.
Puschpatinath, temple hindouiste, photo prise durant la célébration du Chivaratri.
Bodnath, temple bouddhiste
Cependant, aujourd'hui, les moeurs évoluent, bien que très lentement, la pression du mariage est cependant main mise. Si les mariages d'amour commence à exister également, ils sont loin d'être la règle. Si certaines femmes commencent à travailler ou continuent de travailler après leur mariages là encore ce n'est loin d'être la règle car les femmes son attendus pour s'occuper pleinement des familles et tâches domestiques.
Lorsque vous rencontrez des Népalais, les premieres questions sont : "Tu as quel âge ?","Tu es marié ?" 😂😅
En occident, se serait plutôt, "tu fais quoi dans la vie ?", "Quel est ton job?" 🤣
Pokhara, vue sur le lac Phewa
Quartier nord ouest donnant sur le lac Phewa
Je suis désormais à Pokhara, seconde ville située à côté du lac Phewa. Ici une petite communauté d'expatrié et de voyageurs ayant préférés passer leur confinement ici au Népal.
Le pays fonctionne désormais normalement depuis de nombreux mois, l'ensemble des restaurants, cafés, discothèques, lieux de culte, centres de Yoga, de massage, d'ayurveda etc sont ouverts.
Tout est ouvert et fonctionne normalement (avec un tourisme vraiment très limité) imposant de nombreuses fermetures économiques.
Je me prépare à partir vivre dans l ' himalaya certainement jusqu'à la fin de mon visa.
Vue sur Pokhara, depuis le temple "Peace pagoda".
Je vous dis à bientôt, Prenez soin de vous 😊
Elo an fa